Le TGV et le vélo, en France, ça fait deux. Et c’est pareil en Italie. 

Du coup, pour descendre à Ancone prendre notre ferry, on choisit des trains régionaux : Turin - Milan, 2h, puis Milan - Ancone, 5h30. 

Ça a de quoi faire peur, d’autant qu’on a jamais pris le train en Italie avec nos vélos.


La surprise est à la hauteur de nos inquiétudes : super bien installés, vélos en visu, place pour les bagages, calme plat dans le wagon et pluie intense à l’extérieur, un trajet en train comme on en rêve. Deux heures de plus ne nous auraient pas dérangé. Ce train descend tout le pays jusqu’à Lecce, dans les Pouilles. Bon à savoir. 

Fraîcheur et pluie au départ à Turin, chaleur, humidité et embruns salés à l’arrivée. Café en terrasse, courses pour le ferry, écriture des dernières cartes de remerciement du mariage, et on part pour l’embarquement. C’est le bazar au check-in, mais on se retrouve vite sur le quai. Italie du Sud, on a un peu changé de pays on dirait. 

C’est super tranquille. D’après l’italien qui guide les voitures à l’embarquement, “it’s finished! Holidays are over!”. Tant mieux. 

J’adore monter à bord d’un ferry avec mon vélo, ça sent toujours bon le dépaysement ou l’aventure. On est parti pour presque 24h de traversée, et une nuit sans cabine. 

Notre billet nous amène à Igoumenitsa, au nord de la Grèce, mais on s’aperçoit au moment de monter dans le ferry qu’il fait un stop sur l’île de Corfou...Tiens, et si on descendait à Corfou, plutôt ?

A suivre...